Les fabuleuses 5039 bb824301-1e3e-4a41-a124-e45f26b69a55 article Geneviève Arbour Dt. P. Geneviève Arbour Dt. P. /media/43ajw1b2/les_fabuleuses.jpg Alimentation saine 2016-03-09 11 h 02 min 34 s Hiver

Le mets sans pareil des hivers québécois est sans contredit la soupe. Polyvalente et caméléon, elle change autant de coloris que de saveurs. La soupe fait bonne figure aux tables les plus chics tout en se prêtant à merveille aux thermos des travailleurs. En ce temps hivernal, nous vous offrons un dossier soupe. Des soupes doudounes qui seront nourrir les plus affamés et les réchauffer les pieds gelés, des soupes high class tout simplement sublimes qui sauront ravir les fins palais et des soupes de tous les jours qui se hisseront rapidement dans vos classiques.

Autrefois, presque tous les repas débutaient par une soupe. Occasion en or d’utiliser les restes et de « faire un fond » aux plus affamés.  Les cuisinières utilisaient les carcasses des repas précédant pour les bouillons et tous les petits restants et légumes rabougris devenant une opportunité de créer une délicieuse pitance.
Aujourd’hui, la soupe est l’un des mets emblématiques de la saison froide. On la cuisine pour son petit côté réconfortant qui nous réchauffe l’intérieur.

Les musts de la soupe

Les bouillons. Base incontestée de la soupe, bien le choisir est d’une importance capitale. Si vous avez tout votre temps, optez pour un bouillon fait maison. Conservez les os des jarrets, des t-bones et les carcasses des volailles. Les os se congèlent facilement et on les utilise alors à sa guise pour préparer de savoureuses décoctions. Dans une grande casserole, déposez la carcasse, assaisonnez et faites là baigner dans une grande quantité d’eau. Vous pouvez l’agrémenter d’herbes fraîches, d’ail et d’oignon. Laissez mijoter au moins une heure à feu doux en ajoutant de l’eau au besoin. Filtrez. Par contre, si le temps manque, optez pour des bouillons sans sel ajouté et sans glutamate monosodique ou laissez-vous tenter par les vertus du miso, cet aliment fermenté qui fait danser de joie votre microbiote intestinal; petit peuple microbien qui a élu fièrement domicile dans votre tube digestif.

Les alliacés

Tout cuisinier qui se respecte utilise ces plantes herbacées à bulbes et aromatiques pour rehausser la saveur des mets qu’ils préparent. L’ail, l’oignon, l’échalote, l’oignon vert et le poireau sont des incontournables. La partie verte de l’oignon vert et la ciboulette sont à préférer pour ceux qui ont du mal à digérer ou qui ont le ballonnement facile. L’ail et l’oignon offriraient des vertus antiseptiques. Quant à lui, le poireau est doté d’un rôle probiotique c’est-à-dire que vous n'êtes pas le seul à le manger! Ce grand généreux nourrit également votre flore bactérienne intestinale. Lorsque repue, cette colonie de bonnes bactéries se serre les coudes pour vous protéger des intrus et assurer la fabrication de certaines vitamines et acides gras à courtes chaînes.

Les crèmes et laitages

D’origine végétale ou animale, les crèmes ajoutent une touche de « ummmm » aux potages. Elles sont les reines de l’onctuosité. Les végétariens vont préférer des crèmes de soya ou de cajou tandis que les omnivores opteront aussi pour le lait, la crème, le yogourt ou la crème aigre. La crème de cajou est un petit bijou. Facile à préparer, elle tolère aussi bien la chaleur que le congélateur.  Pour la préparer, faites tremper dans l’eau 100 g de cajou crus dans un contenant hermétique pendant au moins quatre heures. Rincez et passez au mélangeur avec 100 ml d’eau. Vous obtiendrez 250 ml de crème de cajou. Si vous optez pour les préparations de soya, assurez-vous d’utiliser des produits destinés à la cuisson sans quoi vous risquez d’obtenir un potage d’apparence douteuse. Si aucune de ces suggestions ne vous convient, les pommes de terre et le riz donneront d’excellents résultats. Une pomme de terre ou 60 ml de riz blanc à grains longs suffiront pour donner une consistance lisse à vos potages.

L’équilibre

Que ce soit pour une soupe-repas ou pour donner la touche finale à votre soupe, l’équilibre est de mise. Attendez à la dernière minute pour rectifier l’assaisonnement ou pour ajouter un peu de bouillon ou de crème. Pour équilibrer la soupe-repas, assurez-vous de combiner des légumes, un grain et une protéine. L’orge, le quinoa, les pâtes courtes se prêtent bien au jeu tandis que la viande hachée, le poulet effiloché et les légumineuses sont pour leur part, des protéines de choix.

La créativité

Allez-y, créer. Cuisiner des soupes et potages est une occasion en or de se laisser aller à notre créativité. Utilisez vos petits légumes rabougris pour inventer une toute nouvelle recette. Il est assez difficile de gâcher une soupe si l'on s’inspire des principes énoncés précédemment. Et si vous êtes particulièrement fiers de votre création, griffonnez les ingrédients sur un bout de papier, prenez une photo et partagez là!

En panne d’inspiration, mais à la recherche de la soupe parfaite? Voici quelques suggestions qui pourront se marier à différentes occasions.

Vous êtes à la recherche d’une soupe pour agrémenter le menu de votre prochaine réception? Essayez notre soupe à la courge Butternut et aux poireaux à la crème de cajou ou notre soupe aux boulettes de dindon et poireaux.

Un petit passe-partout? Essayez notre soupe aux brocolis et poireaux sans produits laitiers ou notre soupe-repas aux edamames et aux poireaux à l’italienne.

Une soupe doudoune et bien copieuse? La soupe-repas au veau, à l’orge et aux poireaux ou la soupe aux champignons Shitakee, aux poireaux et à la saucisse sont de merveilleuses options.