Afin de comparer justement un produit avec un autre, il faut utiliser le même poids de référence. C'est-à-dire, il faut comparer 100 g de sushi avec 100 g de hamburger. Ensuite, on évalue les disparités entre les deux mets en portant attention à la teneur en énergie (calorie), la teneur en protéines, en lipides, en sucres, en vitamines, en minéraux et composés phytochimiques.
Mais, là, ne s’arrête pas l’évaluation.
Tableau 1 : Comparatif de 100 g de sushi et 100 g de burger.
____ : force du mets
____ : faiblesse du mets
100g | Énergie (kcal) | Lipides(g) | Lipides saturés(g) | Sodium (mg) | Glucides(g) | Fibres(g) | Sucres(g) | Protéines(g) | Fer(mg) | Ca(mg) | Vit D (UI) | Vit C (mg) | Folates(ucg) | Composés phytochimiques |
Sushi (avec légumes et poisson) | 160 | 0,5 | 0,1 | 267 | 33 | 0,7 | 6,6 | 4,8 | 0,5 | 21 | 40 | 2,3 | 15 | Contient lutéine et xéazanthine, omega-3 |
Hamburger(avec fromage, légumes et condiments) | 254 | 11,5 | 5,0 | 546 | 25 | 1,4 | 5,1 | 13 | 2,8 | 92 | 2 | 0,6 | 62 | - |
Ensuite, il faut évaluer la valeur nutritive pour une portion usuelle afin de refléter la réalité du mangeur. Il est bien évident que personne ne commande 100 g de burger au serveur ou 100 g de sushi au comptoir pour emporter!
De plus, lors d’un repas au restaurant, mis à part le mets principal, il faut considérer les accompagnements : frites, boissons gazeuses dans le cas des restaurants qui cuisinent les hamburgers et sauce soya, gingembre, jus de fruits, eau gazéifiée ou jus de légumes dans les restaurants de sushi.
Tableau 2 : Comparatif d’un repas de sushi (12 morceaux, 30 ml sauce soya, 60 ml gingembre, San Pellegrino Aranciata 330 ml) et un repas hamburger (sandwich au fromage avec condiments et légumes, frite moyenne 117 g, boisson gazeuse régulière 22 onces)
____ : force du mets
____ : faiblesse du mets
100g | Énergie (kcal) | Lipides(g) | Lipides saturés(g) | Sodium (mg) | Glucides(g) | Fibres(g) | Sucres(g) | Protéines(g) | Fer(mg) | Ca(mg) | Vit D (UI) | Vit C (mg) | Folates(ucg) | Composés phytochimiques |
Repas sushi | 681 | 1,4 | 0,3 | 1742 | 133 | 3 | 45 | 16 | 2,2 | 64 | 122 | 7 | 32 | Contient lutéine et xéazanthine, omega-3 |
Repas burger | 896 | 28,7 | 7,7 | 810 | 177,5 | 5,8 | 109,5 | 15 | 3,8 | 113 | 2 | 6,1 | 97 | Cafféine 82 mg |
La comparaison des deux mets par 100 g ainsi que la comparaison d’un repas usuel consommé au restaurant nous démontre bien les forces et faiblesses de chaque repas.
Pour sa part, la force du repas de sushi est la teneur modérée en énergie (calorie), faible en lipides totaux (gras) et en mauvais lipides (saturés). En raison de la nature des ingrédients, ce repas contient une teneur intéressante en fer ainsi qu’en vitamine D, une vitamine dont le manque d’apports est fréquent chez plusieurs Québécois. De plus, il contient des composés phyto chimiques et des oméga-3. La faiblesse de ce type de repas est sans contredit sa teneur en sodium. 1742 mg de sodium, ce qui représente plus 116% des besoins quotidiens en sodium pour un homme ou une femme de 31 à 50 ans.
Le repas de restauration rapide traditionnelle ; hamburger, frites et boisson gazeuse se défend par sa teneur intéressante en protéines, fer, calcium et fibres. Toutefois, tel que plusieurs auraient pu le prédire, il perd de l’intérêt sur le plan nutritif quand on s’attarde à sa teneur en énergie (calories), lipides (gras) et sucres.
Références :
Fichier canadien sur les éléments nutritifs, Santé Canada, www.sc-hc.gc.ca, consulté le 8 janvier 2014.
USDA National nutrient data base for standard reference, United State Departement of Agriculture, www.usda.gov, consulté le 8 janvier 2014.